- farines ou grains aplatis de céréales et protéagineux : exemples orge, maïs
graines protéagineuses et oléagineuses : exemples pois, soja, lupin.
produits industriels : mélasses, huiles végétales, urée pour les ruminants, acides aminés et vitamines, craie, magnésie, sel et minéraux-traces indispensables (Fe, Mn, I, Se, Mo, Cu, Zn, Se) souvent fournis sous forme de chélates.
granulés de végétaux comme la luzerne déshydratée
coproduits industriels comme les brisures (grains cassés), pulpes de fruits (agrumes, pommes, raisins, tomates) et de betteraves sucrières, drêches de brasserie, pelures et écarts de triage de l'industrie alimentaire, le lactosérum, la farine de gluten (issue de l'industrie de l'amidonnerie) et les tourteaux d'huilerie. Depuis 2000, les farines animales ne peuvent plus être incorporées à des aliments pour bétail en France. Cependant l'Union européenne annonce, le 22 avril, qu'elle rouvre la voie à la réintroduction des farines de poissons. Cette dernière doit attendre trois mois pour mettre cette décision en application.
Mélangeuse-distributrice d'aliments pour ruminants prête à être chargée. Elle peut préparer et distribuer des rations complètes ou semi-complètes.
De nos jours, les tourteaux sont très utilisés en alimentation animale, notamment les tourteaux de soja importés en Europe depuis l'Amérique latine (surtout le Brésil) et des États-Unis. Face à ce phénomène et pour augmenter leurs autonomies protéiques, des filières locales s'organisent, notamment dans le sud de la France.
En 2014, les variétés de soja cultivées au Brésil étaient à 89 % génétiquement modifiées. Le 26 juin 2018, reconnaissant que les importations de soja génétiquement modifié sont autorisées en France, le Sénat propose un amendement visant à permettre le développement d'une véritable filière de production d'alimentation animale française capable de se substituer aux importations de soja génétiquement modifié. Il existe depuis longtemps une controverse sur les risques sanitaires et environnementaux des organismes génétiquement modifiés. Notamment, les études de toxicité à long terme des OGM sont quasi inexistantes.