Rappelons déjà que l'administrateur de ce même groupe a été condamné 2 fois par la justice, ce qui est de notoriété publique : l'argument ne tient pas.
De plus, si des personnes dans une réunion ou dans une conférence avec plus de 100 personnes partagent des propos diffamatoires, il est évident que les risques de poursuite judiciaires sont réels : ce n'est pas le caractère privé du lieu qui compte, mais ne nombre de personnes touchées.
Pour la même raison, si vous envoyez 140.000 lettres avec des propos diffamatoires à des personnes, il y a bien une volonté de nuire.
Rappelons aussi que beaucoup de propos de ce groupe sont rapportés par d'autres membres, que des images et des vidéos de ce groupe privé se retrouvent archivés par les moteurs de recherches.En conclusion, il est facile de comprendre que le fait qu'un groupe Facebook soit privé ne met pas ses membres à l'abri des poursuites judiciaires.